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Rendez-Vous 2017 Tall Ships Regatta Race 2, Report 5: Finish at Sea and More Crew News


Posted on: 06.05.17

Here’s the latest from the Rendez-Vous 2017 Tall Ships Regatta, as the fleet makes its way toward Las Palmas, Canary Islands…

“The fleet has made slower progress to Las Palmas over the past 24 hours, as the wind has dropped away. And, with little prospect of more wind over the next few days, the Race Committee has brought the time limit forward to 18:00 UTC today (Saturday 6 May). This decision will help ensure that the race to Bermuda is kept on schedule. Race results from Sines to Las Palmas will be published under the ‘finish at sea’ rule, and combined race results will be published in Bermuda for the fleet going on.

“A team from Sail Training International and Las Palmas is ready to give the fleet a warm welcome as they arrive for a well-earned rest and to re-stock provisions before setting off for their next 2,500-nautical-mile leg to Bermuda.”

Paul Bishop, Race Director, Sail Training International

Latest Standing on Corrected Time (Handicap):

  1. Jolie Brise (UK)
  2. Blue Clipper (UK)
  3. Vahine (Finland)
  4. Wylde Swan (The Netherlands)
  5. Spaniel (Latvia)
  6. Peter von Danzig (Germany)
  7. Rona II (UK)
  8. Atyla (Vanuatu)
  9. Belem (France)
  10. Sagres (Portugal) – Retired

Note: Positions and placings are correct at time of writing. Check out YB Satellite Tracking for the latest information.

News From the Crew of BELEM

Jour 6 : 5 mai

« Le matin à bord de Belem, tout est silencieux. Celles qui ont fait leur quart de nuit récupèrent, tandis que d’autres sont sur le pont. Ainsi, la journée a démarré à 4h pour notre quart, sous un ciel un peu couvert. Conversation à bâton rompue avec Géraldine qui profite de cette nuit noire pour nous raconter des histoires effrayantes à « faire crier les gazelles »… et ça marche !

« Chaque moment de pause est l’occasion de prendre conscience de la symbiose entre le bateau, la mer, le vent. La misaine se soulève sans à coup, puis revient et se soulève encore, telle une respiration apaisante et à la fois puissante. Et tout autour, la douce musique des vagues qui nous envahit. Eve organise une petite séance de yoga matinal pour nous étirer en douceur pendant l’heure de veille. La lumière du matin est propice à une certaine sérénité et rien ne se signale à l’horizon. Le radar reste muet. Yann a choisi une méthode d’étirement plus brutale, un peu bloqué il nous demande notre aide et le voilà « décoincé ». C’est la conséquence de la vie en autonomie. A bord, il faut savoir tout faire, y compris se soigner.

« Sur la dunette, le commandant nous débriefe des manœuvres de la veille. Nous nous repérons sur la carte et constatons que la route est encore longue jusqu’aux Canaries – nous ne sommes pas encore à la moitié du chemin… Il faudrait que le vent forcisse un peu, sinon le moteur risque d’être mis à contribution…

« Après le déjeuner vient le moment de raconter notre journée de la veille. Séance collective de lecture, le commandant s’amuse de nous entendre raconter nos impressions. « Doux Jésus, Julie, à bord d’un navire nous ne parlons pas en km mais en miles ». Nous sommes constamment dans l’apprentissage. Les gazelles posent beaucoup de questions à l’équipage, et tous répondent avec patience. Ils nous taquinent souvent, nous racontent leurs histoires de marin, et s’amusent de nous raconter des anecdotes vécues sur le Belem. On ne résiste pas à partager l’anecdote suivante. Un membre d’équipage nous raconte qu’il y a des années, sur un stage, l’équipage avait positionné un point au hasard sur la carte et fait croire aux stagiaires qu’il s’agissait du relai poste maritime. Par une heureuse coïncidence, le Belem avait quelques milles plus loin du point croiser la route d’une bouée jaune (indiquant en réalité tout autre chose). Une aubaine. Les stagiaires s’étaient rués sur les cartes postales et l’espiègle équipage de mettre à l’eau le zodiac pour aller jusqu’au bout de la supercherie. Une fois à la bouée, coïncidence encore, ils découvrent les initiales MP… Maritime Post… et reviennent avec le sac contenant les cartes postales vide. Ils ne leur ont avoué qu’une fois à terre que les cartes avaient été postées dans une boite à lettre classique…

« Pendant ce temps, Laura s’improvise coach sportif pour un training de renforcement musculaire sur le pont. En musique ! Objectif zéro kilo supplémentaire. Parce que à bord de Belem, le moins qu’on puisse dire est qu’on ne se laisse pas mourir de faim. Il parait même qu’il faudrait qu’on limite notre consommation de fruits au goûter… Les gazelles seraient-elles des espèces frutivores ? Nous avons quand même deux petites réclamations à faire au commandant : le Nutella nous manque et nous rêvons toutes d’un apéro au soleil… Il prend bonne note.

Je suis à la barre depuis presque une heure, le bonheur, mais nous n’allons toujours pas dans la bonne direction… Les gazelles semblent irrémédiablement attirées par le Maroc… Un virement vent devant est lancé, dont le succès dépend beaucoup de la rapidité d’exécution et du sort « A Dieu Vat ». Heureusement, belle manœuvre rondement menée avec toutes les gazelles motivées et plus synchronisées que jamais après le topo de Pierre sur maquette, auquel nous avons « presque » tout compris.

On enchaîne sur un insolite défi des Bélémiades : le lancer de pommes de touline. Amarrées au pont du gaillard, il s’agit de les jeter le plus loin possible. Yann nous coache.

18h, la cloche nous appelle sur le pont. Et là surprise, le commandant a exaucé notre vœu : petit apéro rosé olives sur le spardeck. Nous sommes toutes ravies de partager ce verre de l’amitié, du vin dans nos mugs numérotés, encore une nouvelle expérience !

18h30 branlebas de combat, le mauvais temps arrive, l’horizon s’obscurcit, nous devons rentrer des voiles au plus vite avant la pluie. Le vent forcit un peu, Thomas et Géraldine se perchent sur les vergues.

« Dîner sympa. Désormais les membres d’équipage se répartissent au milieu des gazelles et conversations et rires vont bon train. Alors qu’on remonte pour un dernier bol d’air avant la sieste (et oui, nous sommes de quart de minuit à 4h), j’en profite pour tenter de soudoyer Yann sur l’heure de lever du soleil. C’est alors que je croise la route de Mathieu qui nous embauche pour brasser carré le grand phare… en fait le début d’un virement de lof pour lof, l’autre moyen de virer de bord pour Belem. Christine, Virginie, Morgane et moi, qui étions plutôt parées à aller nous coucher, nous retrouvons à brasser de bon cœur, sans cirés, sous la pluie fine, la majorité de l’équipage étant encore au dîner. On rit, on sèche, félicitées par Mathieu qui rappelle que dans équipage il y a équipe, et qu’on vient de démontrer un bel esprit de solidarité. Ravies, nous partons finalement regagner nos bannettes. Le quart suivant enchaîne sous une pluie battante, une expérience de plus du quotidien des marins, parfois un peu éloigné des images d’Épinal.

« Bonne fin de journée. »

News From the Crew of WYLDE SWAN

  • LATITUDE: 29 35N LONGITUDE: 12 36W
  • COG: 265 SOG: 1-3 KN
  • WEATHER: wind 1-4 kn

“Day 6 of the race to Bermuda… but first to our compulsory 48-hour-stop in Las Palmas.

“During last 20 hours we practised professional race drifting. The sea is perfectly flat and blue. A pigeon decided to live with us and some small clouds passed by. The night was very comfortable and no cups fell due to list or other abrupt movements. Enough time to laugh and have fun.

Light, Light Winds

“We really are in the high pressure system now. In these light conditions, you just try to keep some control over the boat. If you helm too much she will lose all speed and start to float without direction. It is hard to get the control back again then… just like with some people!

“Our plan was to go more south, but the Swan won’t do that with such light winds. When you try to steer her to where you want to go with the wind from the back she will also lose control and start drifting. The only thing you can do is try to find the best direction for you and still be able to control her. With the Swan this is max when the wind hits the boat at about 110 degrees from the front. Then the sails just fill at times and she will keep enough speed to listen to her helm. The consequence is that we can’t get away from the ‘light’ wind area, but all other controllable options are even worse.

“Maybe we don’t have wind. But we have a fun and relaxed team and professional patience. We wait for the light wind area to shift and make room for some wind again.

“But what lies ahead? Later today a light breeze again will join us. We’ll use it to our advantage and make it to Las Palmas.”

FOLLOW THE FLEET

Watch the action as it happens and follow the fleet’s progress using YB Satellite Tracking.

GET INVOLVED

You can still be part of this adventure of a lifetime. Berths are still available for Race 3 from Bermuda to Boston and onwards. Check out the available places on our Rendez-Vous-2017 Tall Ships Regatta event pages.

Photos: Trainee at sea – Valery Vasilevsky (banner image) and the Las Palmas welcome party!